Pour aimer l’hiver, il faut aller jouer dehors. Pour jouer dehors, il faut être bien habillé mais aussi bien accompagné! Voici donc nos meilleures activités plein air hivernales à réaliser à deux pour vous inspirer pour les fins de semaines à venir.
Si vous avez de bonnes habiletés en ski ou en planche à neige, le ski hors-piste ou aussi appelé le ski haute-route est un beau mélange d’adrénaline, de plein air et d’activité physique intense. C’est comme faire de la randonnée, du ski de fond et du ski alpin en une seule activité. La montée est exigeante, mais la descente dans des sentiers de neige poudreuse vierges en vaut la chandelle. Imaginez faire une randonnée en montagne, mais de redescendre en glissant sur un nuage, en se disant qu’on l’a bien mérité! C'est l'occasion parfaite de découvrir la belle nature qui nous entoure.
Notre collègue au marketing, Claudie Laroche, est tombée amoureuse de ce sport pendant un séjour dans l’ouest canadien. Ce fut pour elle l’occasion de découvrir de nouveaux paysages mais aussi de nouvelles lignes vierges à dévaler. Ces semaines-ci, elle en fait du côté du Mont-Édouard à proximité du village de l’Anse-Saint-Jean qui se classe comme le 5e plus important dénivelé en province. “C’est un centre que je conseillerais aux débutants. L’endroit est sécuritaire puisque ce secteur est patrouillé et plusieurs chalets chauffés sont érigés afin de pouvoir se réchauffer et manger au chaud.”, dit-elle.
Vous aimeriez à votre tour vivre l’expérience? Elle nous livre ses grands conseils pour le ski haute-route:
- Comme on est en hors-piste, c’est beaucoup plus sécuritaire d’avoir un partenaire. S’il nous arrive quelque chose, on est souvent seuls au monde comparativement à un centre de ski. C’est aussi plus encourageant parce qu’il est très physique en montée. C’est rassurant et motivant d’avoir quelqu’un avec qui partager sa journée de hors-piste.
- L’équipement est somme toute assez dispendieux. En planche à neige, on doit se procurer un splitboard, des fixations de hors-piste, des peaux de phoques et des bâtons rétractables. En ski, on a besoin de skis de poudreuses, de fixations de hors-piste et il est conseillé de se procurer des bottes de hors-piste qui seront beaucoup mieux adaptées pour les parties en montée. À cet équipement, s’ajoutent les vêtements multicouche et l’équipement de sécurité contre les avalanches si on skie dans des endroits propices à celles-ci. Au final, si on pratique le sport seulement une fois par année, la location devient moins dispendieuse. Elle conseille fortement de louer pour vos débuts avant de savoir si vous avez la piqûre.
Finalement, quels endroits recommandent-elles pour vivre l’aventure? Il y a les Chics-Chocs qui sont reconnus comme le lieu de prédilection pour le hors-piste. Les conditions de neige sont souvent idéales pour ce sport. Par contre, certains monts sont maintenant interdits pour la protection de la faune et de la flore. Il faut s’informer avant de monter. Quant à Claudie, elle rêve de s’aventurer du côté de Murdochville, le nouveau “must” des skieurs hors-piste alors qu’elle voit plusieurs skieurs partager des photos de paysages majestueux. Nous sommes impatients de la voir revenir avec ses propres clichés et qu'elle nous raconte ces merveilleux moments dans un autre article de blogue!
Les sentiers glacés nichés au cœur des conifères se doivent d’être explorés d’autant plus que les hivers plus doux rendent ces activités possibles sur de plus courtes périodes ces dernières années. Profitons-en donc gaiement quand l’occasion est là! Pensons au sentier du parc régional éducatif Bois de Belle-rivière notamment dans les Laurentides (2,5 km) ou encore le site enchanteur près du parc de la Gatineau qui propose un 3 km. Des circuits comme ceux-là sont souvent disponibles plus proches qu’on ne le pense! Gardez l'œil ouvert. Finalement, que ce soit dans la forêt ou un anneau de glace jamais testé, il y a sans doute une patinoire à découvrir dans votre secteur dans un centre de la nature ou même, gracieuseté de la ville. Il ne vous restera qu'à sortir votre manteau d'hiver puis aiguiser vos patins pour être fins prêts à vous lancer. Que ce soit à deux ou encore, un moment entre amis vous ferez assurément le plein de souvenirs heureux.
Plus accessible que le ski haute-route, il faut essayer au moins une fois dans sa vie le ski de randonnée nordique. Il faut savoir que l’équipement est moins dispendieux et que vous n’avez pas besoin d’un haut niveau de ski afin de vous amuser. Nous avons testé quant à nous ce sport du côté du Parc national des Grands-Jardins, un parc du réseau SÉPAQ. Nous avons adopté la boucle du Lac Pointu jusqu’à l’étang Malbaie, qui totalise 11 km et réalisé en une seule journée. Il y a également la possibilité de dormir dans l’un des deux refuges qui ont une capacité de 6 dormeurs, pour une évasion totale. C’est d’ailleurs un des regrets de notre équipe d’aventuriers qui aurait souhaité finalement passer une nuit là-bas pour découvrir plus de points de vue encore. Ah d’ailleurs, le Parc offre également la possibilité de faire transporter ses bagages jusqu’au refuge, et donc, qui rend possible la dégustation d’une délicieuse fondue à la chandelle! Pour info, le circuit peut se faire également en raquettes à neige.
Conseil d’expert: vous serez entourés par plusieurs sommets dénudés de plus de 800 à 900 mètres, dont chacun offre une vue imprenable sur les joyaux du secteur. Laissez-vous guider à l’accueil pour savoir lequel ou lesquels vous mettrez sur votre “to-exploration-list”.
Notre collègue Stéphanie est revenue il y a quelques semaines d’un week-end amoureux, des étoiles plein les yeux. Depuis, on meurt d’impatience de découvrir l’entreprise Territoire Charlevoix près de La Malbaie, qui propose des refuges ou espaces camping au creux des montagnes. “Ce fut un coup de foudre pour mon chum et moi l’an dernier, alors que nous étions allés en camping d’hiver là-bas, explique-t-elle en disant qu’il y a un refuge communautaire très pratique pour faire la cuisine ou la vaisselle au besoin et surtout se réchauffer. Cette fois, on a osé le refuge un peu plus luxueux mais néanmoins rustique et qui demeure en parfaite harmonie avec le milieu naturel.”, s'enthousiasme-t-elle en rappelant que c’est l’endroit pour profiter de la nature et où le temps s’arrête.
La mention du camping d’hiver a piqué votre curiosité? Voyez notre équipe Chlorophylle et le photographe de nature sauvage Éric Deschamps être initié à cette activité par le spécialiste de survie en forêt, Michel Tremblay dans l’épisode 4 d’Aventure boréale. Cet épisode sera diffusé le 2 mars prochain.
Découvrez également les conseils de notre ambassadeur Michel Tremblay pour un camping d’hiver réussi.
En raquettes ou en crampons, la randonnée hivernale connaît un essor depuis quelques années. Se retrouver dans un sentier étroit, parmi des géants enneigés et activer le cardio, il n’y a d’égal à ce plaisir d’hiver! Besoin d’inspirations pour un sentier? Ne manquez pas l’article de la Sépaq qui regroupe dans un article quelques propositions de randonnées courtes parmi son réseau, et donc, à travers la province pour nous inspirer.
Poussez plus loin l’aventure et profitez d’une soirée où le mercure est clément pour aller explorer un sentier éclairé ou encore, sortez les lampes frontales qui ajouteront une touche de magie à l’aventure. N’oubliez pas le thermos rempli d’un breuvage chaud pour vous réchauffer à mi-parcours et surtout, levez les yeux pour admirer les étoiles qui vous font de l'œil.
Bien que cet article ait été écrit en pleine période estivale, il rappelle néanmoins de sages conseils pour se préparer avant une randonnée même hivernale.
La vallée des fantômes: un incontournable
Quant à nous, nous vous suggérons la vallée des Fantômes dans le Parc National des Monts-Valin dans la région du Saguenay. Devenue incontournable au niveau des sentiers hivernaux, ses 6km aller-retour vous amènent au sommet du Pic Dubuc et ses 984 mètres de hauteur. Accessible à toute la famille, vous serez entourés et envoûtés par ses conifères géants ensevelis sous la neige. Vous désirez prolonger le plaisir, il est possible de louer de jolis chalets ou refuges à proximité pour y passer la nuit. Notre équipe Chlorophylle y a d’ailleurs passé une magnifique journée l’an dernier lors d’une semaine d’essais de vêtements. Voyez cet épisode de l’Aventure Boréale. Pour savourer la vallée des fantômes, deux options s’offrent à vous, soient les raquettes ou encore les skis hors-piste. Lequel choisirez-vous?
Une autre moment magique vécu par Stéphanie, notre collègue exploratrice de l’équipe Chlorophylle, a été de dormir dans une yourte dans la vallée Bras-du-Nord à Saint-Raymond-de-Portneuf. Pendant trois années d'affilée, elle ajoutait une nuitée au séjour tellement ils aimaient le dépaysement. ”Dormir en yourte c’est une aventure à vivre. La lumière naturelle qui entre par le puit de lumière au plafond crée une super belle luminosité et ambiance.”, dit-elle en expliquant qu’elle aime la routine qui vient avec la yourte. Par exemple, alimenter le poêle à bois, partir en promenade en raquettes ou en skis, revenir manger une bonne soupe réchauffée sur le poêle. Repartir dehors profiter encore du grand air ou simplement, se plonger dans un bon livre. “C’est le moment pour déconnecter ou plutôt se reconnecter à la nature.”, lâche-t-elle le sourire aux lèvres.
En plus de la raquette et du ski, il y a aussi l’option du fatbike pour apprivoiser les sentiers puis le via ferrata qui vaut le détour pour ses points de vue incroyables, pour compléter un séjour nostalgique.
Un pique-nique hivernal a un je-ne-sais-quoi de plus que le pique-nique estival! Cette année, osez-le grâce à ces quelques conseils. Tout d’abord, choisissez l’endroit parfait: que ce soit directement dans votre jardin, celui d’un ami, d’un parc à proximité ou encore pendant une randonnée. Ensuite, préparez tout l’attirail de base: des vêtements adaptés et/ou plusieurs couches, une couverture imperméable ou une bâche pour le sol, un thermos contenant au moins 2 tasses (500 ml) de liquide chaud, de l’eau en quantité suffisante, des ustensiles, de la crème solaire, des allumettes, si vous prévoyez faire un petit feu et sac à dos, au besoin pour y regrouper tout le matériel. Finalement, oubliez le melon d’eau et vin blanc pour choisir des aliments qui auront un meilleur accord repas-météo. Le bouillon chaud dans le thermos sera à tout coup un must alimentaire. Vous pourriez aussi utiliser ce contenant pour y mettre une soupe au poulet, une crème de légumes ou un chili. Les sandwichs peuvent être une valeur sûre, à moins que la randonnée soit trop longue et congèle les aliments. Parce que si on gère les aliments et la chaleur l’été, on doit veiller à ce que le lunch ne prenne pas trop froid et qu’on s’y casse les dents. Également, une tartinade (houmous, thon ou saumon) peut être intéressante avec quelques biscuits et crudités. Finalement, des galettes maisons ou des morceaux de chocolat, des noix et des fruits séchés feront un dessert satisfaisant.
Quand notre ambassadeur Michel souhaite impressionner sa chérie, il n’y a pas meilleure façon qu’en partageant un pique-nique hivernal. “Souvent, on aime avoir un but ou un objectif pendant une randonnée. Je trouve parfaite l’idée de profiter d’une sortie en forêt pour impressionner son ou sa conjointe par une ride, oui mais aussi un panorama, un feu, une poêle pour y cuire un repas chaud, un breuvage et bien entendu, un peu de confort pour ne pas geler. Cette combinaison devrait rester gravée dans les mémoires longtemps.”, témoigne-t-il.
Conseils pratiques pour prévenir les engelures
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