Goûter le pays est un aspect du voyage dont nous avons toujours beaucoup d'intérêt et de curiosité à découvrir! En général, il faut dire que la Bolivie n’est pas reconnue pour combler les grands épicuriens culinaires de ce monde… La “papa” qui signifie patate, en Bolivie, on en a mangé tout le temps. Alors qu’on en connaît jusqu’à 700 variétés de pommes de terre, la papa est TRÈS populaire, pratiquement autant que le riz, le quinoa… servi avec une viande grillée! Revisitons ensemble nos meilleures découvertes alimentaires en Bolivie.
De bons plats réconfortants… en Bolivie!
Notre baptême culinaire a débuté dans la ville de Sucre, ville reconnue pour sa gastronomie, où l’on mange très, très bien. On s’est gâtés avec de bons restos beaux, bons, pas chers et pas trop déstabilisants! Au menu: pâtes, poulet grillé, burgers, potages de toutes sortes, sandwich au “pollo” (poulet). Sucre nous aura marqués par ses moments partagés autour de bons plats réconfortants. Comme cette découverte italienne en plein cœur du “centro”, avec la plus belle vue en ville! Autour d’une succulente pizza et d’un rosé bolivien à la main, on ne sentait même plus l’altitude tellement on était bien!
En Bolivie, des vignobles se retrouvent dans la Provincia de Cercado/Tarija, la continuité de l’Argentine, encore méconnue, mais pourtant. Tous les vins coûtent entre 16 et 22$ CAD au resto. D’après nos six derniers mois de recherches, aucun vin bolivien ne se retrouve sur les étagères de la SAQ, malheureusement.
Le saviez-vous?
Quand on lit sur la Bolivie, on comprend que la salubrité n’est pas égale partout et qu’il faut être prudents. D’ailleurs, un des conseils reçus est qu’il faut regarder les salles de bain pour voir si le restaurant est propre. Honnêtement, on n’aurait pas mangé du voyage, s’il avait fallu trouver une toilette respectable. On a vite compris que malgré nos précautions, nos estomacs de Nord-Américain n'allaient pas être épargnés… Nous vous raconterons notre aventure dans un autre article de blogue!
Découvrir le met typique de la Bolivie: le “saltenas”
Le Saltenas est probablement le mets typique succulent que nous avons le plus mangé durant notre périple. Populaire à souhait, on en voit partout pour la somme de 20 BOB pour 4 (5$ CAD donc pour nourrir toute la famille!). Je le décrirais comme un petit pâté au poulet, à la viande ou encore végé avec légumes, patates, bouillon sous forme de pizza pochette, où la pâte est légèrement sucrée. Que ce soit pour le lunch dominical, comme collation d’après-midi ou encore pour souper, on s’est vite aperçus qu’on pouvait le déguster en tout temps! La présentation demeure très simple d’un restaurant à l’autre: on n’y retrouve que le petit pâté seul dans l’assiette. À manger doucement, avec une petite cuillère… parce que le bouillon coule pas mal!
Se nourrir, en mode survie
Arrivés dans les montagnes à Potosi, nous avons été frappés par une autre réalité: manger était plutôt un mode de survie. Si je reprends les mots du Lonely Planet, côté gastronomique, il y a aussi peu de choix que d’oxygène dans l’air… Cette transition était tout, sauf confortable!
Notre séjour a été marqué par la recherche de restaurants… ce qui n’était pas une mince tâche. Plusieurs étaient fermés ou encore, les heures inscrites n'étaient pas à jour.
Que dire du déjeuner inclus de notre hébergement. Je me suis demandée s’il y avait des caméras cachées tant le résultat dans l’assiette était décevant. En un mot: chiche! Pain sec, beurre gelé et une gorgée de jus (tang). Comme dirait mon chéri c’était tout un “déjeuner équilibré” (rires). En plus, il faisait 2 degrés dans la pièce. Hahaha!! Vaut mieux en rire!
La Bolivie: le plus grand exportateur de quinoa au monde
L’opportunité pour notre famille de déguster pour la première fois du quinoa s’est présentée! Il faut savoir que la Bolivie est le premier pays exportateur de quinoa au monde. On le nomme la graine d’or des Andes, alors que cette plante pousse jusqu’à un maximum de 4300 en altitude.
Chapeau à notre “cocinera”, Paméla
Pendant toute l’excursion du Grand Lipez et de l’Uyuni, nous avons mangé comme des rois et reines.
Paméla nous a concocté des plats pleins d’amour et de vitamines tout en nous faisant découvrir quelques repas typiques du coin comme la “milanesa” de poulet, soit un poulet pané servi avec du riz, des patates et de la salade ou encore la “majadito”, ce plat à base de riz grillé mélangé avec de la viande séchée. Il y a aussi eu au menu le “pique Macho” dans lequel on retrouve du bœuf, des saucisses, des piments, de la sauce… et tout ça servi avec des frites… Comme breuvage, le Coca-Cola était en vedette imaginez-vous dont! Nous avons eu un coup de cœur pour ses “bunuelos” boliviens qu’elle nous a concoctés par un matin glacial où l’on déjeunait dans l'hébergement sans chauffage. Il s’agit d’un pain naan, frit avec ou sans sucre. Étant donné que je mangeais avec mes gants, je n’ai pas pensé prendre de photo (😂) mais c’était délicieux.
Le maté: une dose de réconfort face à l’hiver aride et venteux
Le maté est très populaire là-bas et surtout était vraiment bienvenue lors de notre expédition qui s’est déroulée entre 5 degré à -20 la nuit. L’heure du thé en fin de journée nous réchauffait non seulement le corps mais aussi l’âme! Nous avons découvert la plante “Pupusa Mate” - tisane que nous consommions chaque jour, reconnue pour ses bienfaits contre les maux de tête, estomac et l’altitude… c’était divinement bon! Son goût herbacé rappelait le conifère, l’épinette et le sapin… Ça ressemble au bout de la branche.
Exemples des coûts de repas
1. Trois lunchs à partager pour un dîner style St-Hubert à Tupiza avec du poulet, des frites, du riz et des pâtes au lieu de la salade de chou. Le poulet tournait directement sur la grille devant nous et nous avions le choix d’un quart, d’un demi ou d’un entier. La facture? 70 BOB, soit 15$ CAD pour nourrir 4 personnes.
2. Un dîner familial avec deux sandwichs au poulet, un sous-marin géant et quatre boissons gazeuses pour 50 BOB avec le tip, soit 10$ CAD pour la famille. Si on compare le sandwich au poulet grillé de fiston au Subway, c’est toute qu’une aubaine!
3. Le coût du souper familial italien avec pizza et lasagne est grimpé à 56$ CAD pour 4 personnes, la bouteille de vin et le pourboire inclus.
4. Nous avons visité le OnGastroBar, une chic place réputée. Mon chum dirait qu’il a goûté au meilleur cocktail de tout le voyage! Ce fut le dernier dîner des D’Amours-Roy avant d’entrer dans les terres. Pour deux cocktails Signature, 2 cocktails (daiquiri sans alcool enfant), 2 verres de vin blanc puis 4 repas, on parle de plus ou moins 64$ CAD, pourboire inclus. Il était clair que chaque fois que nous avons ajouté des breuvages et de l’alcool à nos repas, cela grimpait en flèche le prix de la facture.
La soupe typique: la récompense!
Pendant notre séjour à Uyuni, nous avons eu droit à une soupe de maïs spéciale qui se nomme K’alaphurka. On retrouve dans la soupe une pierre volcanique brûlante qui entraîne des bouillonnements lorsqu’elle est servie. Ce fut un délice visuel et gustatif! Mon chum en a profité pour déguster un premier repas de viande de Lama, qui était d’ailleurs excellent. Le verre de vin blanc était aussi très bon après plusieurs jours d’abstinence!
La viande grillée: reine bolivienne
Nous avons pu constater que la viande grillée est très populaire en Bolivie! Partout sur notre passage, nous trouvions des boucheries, des grills ou des rôtisseries qui tapissaient les rues partout. Il faut dire qu’à Tupiza, dans le Farwest bolivien, la viande est omniprésente au menu. Les boucheries (les plus propres que l’on a vues ailleurs) sont nombreuses! Fait que nous avons constaté, nous ne sommes pas habitués à la grosse bouffe et à beaucoup de viande! La cuisinière trouvait qu’on ne mangeait pas beaucoup… Il faut dire aussi que plus de la moitié de notre expédition notre santé gastrique n’était pas à son meilleur.
Finalement, on retrouve beaucoup de boissons et de lunchs typiques servis directement dans les lieux de la bouffe de rue… Endroit qui ne nous inspirait point, où l’on n’avait pas envie de faire exprès pour contracter des bactéries.
Ces repas québécois qui nous ont le plus manqué
- Un bon spaghetti réconfortant (Coach).
- Des crudités et ma trempette maison (Émile).
- Une bonne poutine maison et une collation d’humus (Marie-Ève).
- Soupe orzo et tomates faite maison par maman (Clarence).
Coup de ❤️ culinaire
- Hamburger du On gastro et les déjeuners, avec beaucoup de fruits. (Émile)
- Croissant, jambon et fromage vieilli à Sucre (Clarence)
- Soupa de verduras de Paméla. Chaque soir, nous avions droit à notre soupe de verduras réconfortante (Marie-Ève)
- Salteñas, sans aucun doute! (Coach)
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